Les prêts toxiques; une affaire d'état
Un milliard d’euros par an; c’est ce que coûte aux collectivités; aux hôpitaux et aux organismes de logement social la spéculation des banques sur les dettes publiques locales. Cette situation est d’autant plus scandaleuse qu’elle n’a pas suscité à ce jour de réaction appropriée de la part des pouvoirs publics. Pire; le fait de laisser payer les contribuables en lieu et place des banques s’avère être un choix politique inavoué que Patrick Saurin met en évidence preuves à l’appui.